Journée interreligieuse départementale du 19 mars 2023

Bâtie avec le groupe interreligieux d’Agen, cette journée est à l’initiative du Ccfd-terre solidaire.

Cette association de solidarité internationale rassemble 40 mouvements et services d’Église de France. Elle a pour mission d’agir sur les causes de la faim, de la pauvreté et des inégalités.

Le temps de carême 2023 met l’accent sur une des causes principales de la faim : les conflits armés et les guerres.

Au-delà de la faim, notre monde fait face à de graves défis économiques, sociaux, moraux, environnementaux qui engendrent aussi conflits, violences et fractures. N’est-ce pas la mission de nos trois religions monothéistes, juifs, chrétiens, musulmans, d’être des artisans de dialogue et de paix ?

 

Une centaine de personnes se sont retrouvés le matin autour d’une table ronde animée par Sandrine Lacombe porte-parole du groupe interreligieux d’Agen : le pasteur Alain Bonnefond, l’évêque du diocèse Mgr Herbreteau, l’imam d’Agen Mohamed Nayma et un représentant de la communauté juive. Chacun a pu dire combien il est important de se rencontrer, d’avoir envie de se connaître, de faire des choses ensemble au service des autres, de s’ouvrir au culte des autres et non de débattre sur les seules questions théologiques.

De confessions différentes, de sensibilités différentes et par des chemins différents nous cherchons le Dieu de justice et de paix. L’exercice de la charité nous est commun : repas pour et avec les plus pauvres, aumônes, dons divers, cafés associatifs, épiceries solidaires, ateliers partagés, éducation à la citoyenneté et à la solidarité au-delà de nos frontières…

 

Après un repas convivial, des bénévoles du Secours Catholique, de l’Acat, de l’Aide à l’Eglise en détresse, de Bienvenue, de la Cimade, du Ccfd-terre solidaire ont animé leur stand.

 

L’après-midi, un chargé de mission du Ccfd-terre solidaire dans quatre pays d’Afrique, Bruno Angsthelm, a expliqué comment ses partenaires vivent l’interreligieux en médiateurs de paix dans des zones de conflits armés. Il nous a fait vivre les expériences positives autour du lac Tchad : des jeunes enrôlés d’un côté ou de l’autre apprennent à vivre ensemble, de nouveau, se voient proposer une formation parce que l’on a confiance en eux, se voient confier un petit pécule s’ils souhaitent se mettre à plusieurs pour rebondir, créer un petit commerce, un artisanat, faire fructifier la terre…

 

Une prière finale pour la paix a été dite : orthodoxe, protestant, catholique, musulman et chanté en hébreu. Une journée riche en témoignages, en échanges qui a, peut-être, fait changer le regard de chacun sur l’autre. Elle s’est terminée par le refrain « evenou shalom alerem » : « la paix soit avec nous ».

Emmanuelle Guibert

 

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