Ce 10 janvier nous fêtons la Bienheureuse Adèle De Batz De Trenquelléon

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Qui est bienheureuse Adèle de Batz ?

Béatifiée le 10 juin 2018, à Agen (Lot-et-Garonne), Adèle de Batz est fêtée le 10 janvier, jour de sa mort.

Adèle de Batz de Trenquelléon a été reconnue bienheureuse en mai 2017, par le pape François, grâce à la guérison inexpliquée, attribuée à son intercession, d’une religieuse marianiste italienne, atteinte en 1997 d’un cancer en phase terminale. Le 10 juin 2018, elle a été béatifiée à Agen (Lot-et-Garonne), tout près du lieu de sa naissance.

Adèle naît le 10 juin 1789 au château de Trenquelléon, à Feugarolles (25 km d’Agen). Son père, le baron Charles de Batz, est lieutenant au régiment des Gardes françaises. Sa mère, femme généreuse, se dévoue pour les plus démunis.

En 1797, la Révolution pousse la famille à l'exil. Elle se réfugie au Portugal. Le 6 janvier 1801, jour de l’Épiphanie, Adèle fait sa première communion à Saint-Sébastien en Espagne. C'est en cette période que s'exprime pour la première fois sa vocation : elle annonce son désir de devenir carmélite.

En 1801, la famille peut rentrer en France et se réinstalle dans la propriété. Pour aider les plus pauvres, la fillette élève des poules. Elle distribue des œufs aux plus pauvres ainsi que le bénéfice des ventes des animaux. Elle fait le catéchisme aux enfants du village et rassemble autour d’elle de nombreuses amies qui l’aident dans ses activités.

Le 6 février 1803, elle reçoit le sacrement de confirmation qui marquera profondément sa vie. Elle fait plusieurs fois référence à cet événement dans ses écrits. En 1804, Adèle décide de fonder, avec une amie de confirmation, « La petite société », un groupe de jeunes filles qui prient ensemble, avec le désir de devenir des missionnaires. De son château de Trenquelléon, elle les dirige et leur écrit. Sous son impulsion, chacune, dans son village ou sa ville, s’engage dans des œuvres de charité et d’apostolat. L'association s'accroît rapidement autour d'Agen. Une demande en mariage la trouble mais la conforte dans son désir de rencontre avec Dieu. "

 

" Adèle voudrait aller plus loin, vivre en communauté, être religieuse. "

En 1808, « La petite société » compte 60 jeunes filles et quelques prêtres. Elle s’étend sur plusieurs départements : Landes, Dordogne, Lot, Gers, Lot et Garonne, puis dans les Pyrénées. Pendant l’été Mme de Trenquelléon en vacances à Figeac rencontre M Lafon, membre de la congrégation du Père Guillaume-Joseph Chaminade, qui a fondé la Société de Marie (les Marianistes). Elle lui parle de ce que fait sa fille. À l’automne, Adèle écrit au Père Chaminade, pour demander l’affiliation de sa communauté à sa congrégation. Celui-ci accepte. Il la rencontre en 1810. En effet, avec quelques-unes de ses compagnes, Adèle voudrait aller plus loin, vivre en communauté, être religieuse. Le fondateur hésite. "

« Faisons ce que nous pouvons et le Bon Dieu fera le reste. Prions surtout car, comme le succès dépend de Dieu, l’humble et persévérante prière peut tout obtenir. » "

Finalement ce projet voit le jour le 25 mai 1816 à Agen. Avec cinq autres jeunes filles, Adèle fonde l'Institut des Filles de Marie, qui sera appelé ensuite les Filles de Marie Immaculée, plus connu sous le nom de sœurs marianistes. La fondatrice prend le nom de « Mère Marie de la Conception ». « Faisons ce que nous pouvons et le Bon Dieu fera le reste. Prions surtout car, comme le succès dépend de Dieu, l’humble et persévérante prière peut tout obtenir », dit-elle dans l'un de ses écrits destinés aux sœurs de sa communauté.

Ces religieuses souhaitent être missionnaires, vivre en communauté pour pouvoir se mettre à temps plein au service des plus petits, des pauvres, révéler à chacun l’amour que le Seigneur lui porte. Elles accueillent chez elles retraites, préparations aux sacrements... Elles organisent un ouvroir où sont donnés des cours de couture. Bientôt, elles créent des classes gratuites pour les enfants pauvres de la ville. En dépit des difficultés des premières années, le nombre des Filles de Marie Immaculée croît. Les fondations se succèdent : Tonneins (1820), Condom et Bordeaux (1824) et Arbois (1826).

 

 

" «Hosanna au Fils de David!» "

Affaiblie par l'intensité de son travail, Mère Marie de la Conception s'éteint le 10 janvier 1828 au couvent d'Agen, à 38 ans. Ses derniers mots sont un cri d'espérance et de foi en Dieu: «Hosanna au Fils de David!»

Lors de sa béatification, le 10 juin 2018, une procession a conduit les reliques de la bienheureuse, de la Cathédrale Saint-Caprais jusqu’au Parc des Expositions d’Agen où s'est tenue la célébration. Elle a été présidée par le cardinal Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints au Vatican, accompagné du cardinal Sarah, ...,  du postulateur de la cause d’Adèle : le Père Antonion Gascon et de Monseigneur Hubert Herbreteau, évêque d'Agen.

 

Prière de la Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon sur le Pardon

Voici une Prière sur le Sacrement de Réconciliation « Que Dieu est Bon de nous pardonner toujours malgré nos continuelles offenses » de la Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828), Religieuse française (Mère Marie de la Conception) reconnue Bienheureuse le 10 juin 2018 par l'Église Catholique, Fondatrice de l'Institut des Filles de Marie à Agen (Sœurs Marianistes) dont le but est la Mission, à commencer par l’accompagnement des Congréganistes, mais aussi la préparation aux Sacrements, et le service aux plus pauvres.

« Que Dieu est Bon de nous pardonner toujours malgré nos continuelles offenses. Il a établi un Sacrement où chaque fois que nous Le recevons en bonnes dispositions Il nous pardonne et nous remet de nouveau dans l'innocence que nous avions perdue. Nous avions défiguré en nous l'Image du Créateur ; Il se plaît dans ce Sacrement de paix et de réconciliation de nous en retracer l'empreinte. Que nous serions donc coupables si nous négligions un si puissant remède à nos maux ! Les biens qu'Il nous procure, cette paix intérieure qu'Il nous rend, ne valent-ils pas bien la peine de supporter les désagréments et la honte qu'on ressent d'en user ? Regardons le Ministre dans le Sacré Tribunal comme tenant la place de Jésus-Christ. Pensons que c'est ce Dieu Bon et Miséricordieux et qui sait tout ce que nous faisons, que nous allons nous accuser. Ne regardons plus l'homme mais Celui dont il tient la place. Recevons avec respect et obéissance Ses ordres et Ses conseils : Dieu parle par Sa bouche. C'est par lui qu'Il nous fait connaître Ses volontés. Oh ! Comment voudrions-nous avoir fait notre dernière Confession ! Avec quelle contrition, avec quel ferme propos de plutôt mourir que d'offenser Dieu ; et étant bien résolues de quitter généreusement toutes les occasions qui nous y portent. Songeons, que la participation aux Sacrements est l'affaire la plus importante de notre vie. Préparons-nous y donc avec le plus grand soin. Évitons le péché ; tenons-nous dans une grande pureté de conscience ». Ainsi soit-il.

Sources : Magazine "Le Pèlerin" et "Site-Catholique"

 

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